Les volailles de Janzé sont dites les dernières gélines noires qui peuplaient autrefois l’Armorique, elles sont d’ailleurs citées en 1776 dans un dictionnaire de Bretagne.
Au début du 19ème siècle, elles sont courues à Paris où elles sont connues sous le nom de « Poulardes de Rennes » et figurent à l’inventaire des produits de Bretagne rédigé par Laennec en 1827.
Le marché hebdomadaire de Janzé est réputé pour ses volailles et représente la place marchande la plus importante du département.
Cette carte recense les principales spécialités gastronomiques du terroir français en soulignant un menu breton… avec des poussins de Janzé !
Source : La Bibliothèque Nationale de France (BNF)
Les compagnies transatlantiques du début du siècle proposent de la poularde de Janzé à leurs tables. Pour les cent ans de Phileas Fogg, héros de Jules Verne, le Paquebot « Le France » met le Poussin de Janzé Sauce Mousquetaire au menu d’un somptueux repas.
Alors qu’une commission municipale planche sur les moyens d’offrir une alternative crédible aux productions traditionnelles notamment laitières, l’élevage de volailles fermières à Janzé revient tout naturellement au cœur du débat.
Très vite, des volontés se lèvent et des passions naissent.
L’association du Poulet de Janzé se crée, avec comme mots d’ordre l’hygiène et la qualité. Le 1er Label Rouge de la gamme des volailles de Janzé s’inscrit dans le cahier des charges du poulet blanc. Les Fermiers de Janzé labellisent ensuite une par une, chacune de leur production ; le chapon blanc et le poulet jaune en 1988, la dinde en 1992, la pintade en 1994 et le chapon jaune en 2000.
Aujourd’hui, les volailles de Janzé sont reconnues Label Rouge car elles sont organisées en filière, répondent à un cahier des charges, font preuves de qualité supérieure et surtout, sont contrôlées par un organisme indépendant de manière inopinée.
Les Volailles de Janzé possèdent une IGP : Indication Géographique Protégée, grâce au maintien volontaire de la production au niveau local.
Pour estampiller une volaille « Janzé », elle doit ainsi être élevée par un producteur, membre de notre coopérative, habitant en Ille-et-Vilaine ou dans l’un des cantons limitrophes.
Les éleveurs votent pour l’indépendance statutaire. Ils se regroupent en coopérative pour défendre leurs intérêts. L’association reste propriétaire des cahiers des charges Label Rouge et IGP de Janzé et poursuit son chemin de coordination des actions au sein de la filière.
La coopérative des Fermiers de Janzé garantit une alimentation à base de céréales sans OGM.
Un engagement en plus vis-à-vis du cahier des charges Label Rouge déjà respecté !
Les éleveurs de volailles de Janzé peuvent désormais produire des chapons de pintade labélisés puis a suivi le Label Rouge distinguant le poulet noir de Janzé en 2016.
Le poulet Bio de Janzé est arrivé sur les étals avec un cahier des charges plus exigeant que le Label bio européen : 81 jours d’élevage dont 40 en plein air, contre 70 et 23 pour la norme européenne. Il est issu d’une souche rustique à croissance lente comme le poulet Label Rouge et picore une alimentation à base de céréales biologiques. Il gambade en plein air mais dans une exploitation 100% bio ! Il est bien-sûr soumis, comme son cousin du Label Rouge, à des contrôles inopinés.